Einstuerzende neubauten Die Stadt liegt unter Nebel Ich bin auf meinem Berg In meinem schwarzen Garten zwischen Himmeln eingeklemmt in der Enklave meiner Wahl in der ich mich versteck in Nagorny Karabach Vormals tiefe Wälder Bergketten, vielleicht Eis eine messinggelbe Sonne verbricht ein Paradies meine Sys- und Diastole dazwischen der Moment getragen von den Vögeln die hier zugange sind in der Enklave meines Herzens in der ich mich verlier in Nagorny Karabach Ich steig den Berg herunter geh ins eine oder andere Tal es ist geflaggt in allen Farben in Bergisch-Karabach Zwei grosse schwarze Raben fressen die Pflaumen aus dem Baum Ob die andre Stadt mich lieb hat ...? In der Enklave meiner Wahl in der ich mich verberg’ in Nagorny Karabach Komm mich mal besuchen ich hab’ unendlich Zeit und der Blick der ist vom Feinsten über Wolken und die Stadt in Nagorny Karabach Nagorny Karabach Nagorny Karabach | NAGORNY KARABACH The town lies under mist I am up on my mountain in my black garden squeezed in between the heavens in the enclave of my choice where I am hiding in Nagorny Karabakh Once deep forests mountain chains, maybe ice a brass-yellow sun perpetrates a paradise my sys- or diastole and between them the moment borne by the birds about their business here in the enclave of my heart where I lose myself in Nagorny Karabakh I climb down the mountain enter one or another valley flying flags of every colour in Mount Karabakh Two large black ravens devouring the plums in the tree I wonder if the other city cares for me... In the enclave of my choice where I am hiding in Nagorny Karabakh Come and pay me a visit I have unlimited time and the view is most lovely over the clouds and the town in Nagorny Karabakh Nagorny Karabakh Nagorny Karabakh |
Something more than just learning a new language. Not so simple as that. Learning a new language implies having already learnt the first one. Learning a new language isn't just about the words. There is the context, the history, culture, and sense. There is the need to read and read and read. To observe, feel, and breathe. Now that's learning
Wednesday, 23 October 2013
Chant d'automne (Song Of Autumn) - by Charles Baudelaire
What can I say? I'm an oaf
I
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts!
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l'hiver va rentrer dans mon être: colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
II me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui? — C'était hier l'été; voici l'automne!
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
II
J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Et pourtant aimez-moi, tendre coeur! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Courte tâche! La tombe attend; elle est avide!
Ah! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux!
Song of Autumn
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts!
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l'hiver va rentrer dans mon être: colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
II me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui? — C'était hier l'été; voici l'automne!
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
II
J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Et pourtant aimez-moi, tendre coeur! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Courte tâche! La tombe attend; elle est avide!
Ah! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux!
Song of Autumn
Subscribe to:
Posts (Atom)